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ville de paris - Page 26

  • PLATEAU DE VANVES : DES NUISANCES, PEU DE REMEDES, MAIS BEAUCOUP D’ESPOIRS !

     

     Les réunions publiques de quartiers semestrielles ont commencé lundi soir à l’école Marceau avec à l’ordre du jour la présentation de la politique culturelle de Vanves et plus particulièrement du théâtre qui célébre son 30éme anniversaire et les 15 ans du festival Art Danthé, et l’agenda 21 communal qui a été lancé par le dernier conseil municipal. Thémes sur lesquels reviendra le Blog après ses 3 réunions où beaucoup de questions devraient être posées comme ce fut déjà le cas lors de cette première réunion : Un vanvéen s’est plaint des heures d’ouverture (très restreinte) de la bibliothéque qui est fermée le week-end (le dimanche).  Une vanvéenne qui vit et travaille près du square Jarrousse s’est plainte de ne plus entendre d’oiseaux, et surtout le merle. « On a des nuées de corneilles. Si on les laisse faire, elles vont manger tous les nids. Et il n’y aura plus d’oiseaux à Vanves »

     

    Mais il est revenu sur les deux principaux événements qui touchent ce quartier du plateau :

     

    Le chantier Hachette : A  la suite d’une question de M.Pariselli qui parlait de « son ND des Landes à moi :  On a souffert de la poussiére, et maintenant du bruit et des vibrations. Hachette s’était engagé à éclairer le passage piéton. Rien n’a été fait ! On est loin du village des terrouirs ! »  - « C’est vrai que l’on ne peut pas faire un chantier sans nuisance. On s’en enquiéte, on s’en préoccupe avec une sentinelle. Ce chantier n’est pas simple. La démolition et les fondations sont très pénalisantes. Mais on ne s’en sort pas trop mal. Après les fondations, les nuisances devraient se réduire. Vous êtes passé par le plus dur. Et ils suivent leur planning » a répondu le maire en passaant le relais à Bernard Ollivier, la sentinelle : « Nous sommes dans une phase d’enlévement des gravats qui sont triés et recyclés. Les premières fondations et les murs de soutainement ont été réalisés à côté de la voie SNCF. La grue sera installée  avec la base de vie d’ici 15 jours. Et le chantier de construction commencera début Janvier. Et la grosse pince hydraulique a a été enlevée en pleine nuit à cause d’un convoi exceptionnelle » a-t-il reconnu mais en rappelant que « les riverains avaient été prévenus »

     

    La fermeture de Lidl : Elle est effective depuis Lundi soir. « Lidl discount n’était plus rentable. Comme l’a expliqué la presse économique, ses responsables ont décidé d’augmenter la surface de leurs magasins avec plus de produits et plus de diversité dans l’offre » a expliqué le maire. « Comme ils ne pouvaient pas s’étendre rue Victor Hugo, et que la propriétaire leur faisait un loyer très cher, ils ont préféré fermer – vu le prix qu’elle pratique, elle risque de ne pas trouver grand monde. Lidl devrait agrandir leur magasin du Clos Montholon »

     

    Beaucoup de questions ont été posé sur la couverture du Périph – « Paris n’a pas de sous  pour cette partie vanvéenne! » - la porte Brancion – «  Le maire de Paris voulait nous coller un hangar ! Je préfére qu’il aménage autre chose. Mais rien ne sera fait pour des raisons financières ! » -  le non  respect des trottoirs de la  rue du docteur Mayfair (qui longe le square Jarrousse) par les automobilistes qui circulent de surcroît très vite – « je cherche toujours à ce que les riverains trouvent ensemble une solution sur une petite voie ! » a-t-il indiqué en ajoutant après qu’une riveraine ait demandé plus de place pour pouvoir garer les véhicules : « La ville travaille sur un projet de réaménagement raisonnable. On ne peut pas se permettre de fgaire des choses luxueuses durant cette période »

      

    D’autres questions ont été posées sur le remplacement de  la surface en bois glissant et dangereux de  la rue J.Jaurés  dont les travaux ont comencés  - « Ce sera de l’enrobé avec de petits cailloux blancs en gardant un contraste clair/foncé. Il fallait trouver un matériau que supporte la chape de béton au dessus des parkings »… La meilleure a été toute de même cette question d’une vanvéenne qui s’étonnait que « l’horodateur ne rendre pas la monnaie » - « Ce n’est pas un distributeur de coca ! » - en ajoutant après cette réponse du maire qu’elle n’en a de toute façon aucune utilité puisqu’elle se déplace à pied. « c’est pour faire avancer le smilblick ! » aurait pu ajouter Coluche   

     

    La dernière question a été consacrée au parc des expositions lorsqu’un riverain a demandé « pourquoi une situation stabilisée depuis 2/3 ans dégénére et nous fait revenir à la situation d’il y a 10 ans depuis 3 mois ? », notamment à cause des embouteillages rues du Moulin et Marcel Yol provoqués par le parking.  Le maire a fait part de quelques remarques qui lui sont parvenus durant le Mondial de l’Automobile. « Pourtant on a définit des périmétres de sécurité ! » a-t-il indiqué en revenant sur la requalification du Palais Sud (qui se trouve sur Vanves) qui deviendrait plutôt un palais des Congrés. « Il est prévu de prendre en compte un certain nombre de nuisances qui avaient été identifiées ». Et notamment, comme l’a indiqué ce riverain, les camions qui bloquent la porte de la Plaine. Sans compter le bruit du parc des expositions qui s’est intensifié ses derniers temps, surtout la nuit, pour les riverains vanvéens et isséens de la rue du 4 Septembre, à cause notament de ses wagonnets de poubelles qui font un bruit infernal à 3H30/4H du matin.     

  • VANVES ET PARIS : Un plan anti pollution automobile vécu comme anti banlieue

    Il ne va bientôt plus rien rester des protocles d’accord entre Paris et ses voisines. La porte Brançion en est un des exemples criant. Son co-aménagement est bloqué par la volonté du maire de Paris d’installer un dépôt à l’emplacement de l’ex-parking entre deux bretelles du Périph qu’a refusé le Maire de Vanves. Et pourtant, on entend parler de Paris Métropole, de métropolisation de l’agglomération parisienne, de Grand Paris etc… alors que les élus parisiens prennent des mesures que leurs collégues de la petite et de la grande couronne considérent comme antiè-banlieue. Il suffisait d’entendre le président du Conseil Général des Hauts de Seine lors d’un débat sur la gouvernance du Grand Paris se lancer dans une diatribe contre cette capitale qui considére la banlieue comme une poubelle en y rejetant toutes ces nuisances. Ce n’est pas la guerre Paris Province mais bien la querelle Paris-banlieue avec ce Paris qui se boboise. Et le débat qui se déroulera au Conseil de Paris lundi prochain sur le plan anti pollution automobile de Bertrand Delanoë en sera une nouvelle illustration 

     

    Bertrand Delanoë présentera une batterie de mesures nouvelles  afin de lutter contre la pollution automobile prévoyant de nouvelles restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants et des mesures très contraignantes qui pourraient révolutionner les modes de déplacements en Ile de France. La plus radicale est l’interdiction dés Septembre 2014  des véhicules les plus anciens dans la zone dense de l’IDF. « La « limite d’âge » pourrait être fixée à 18 ans pour les poids lourds, à 17 ans pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires et à 10 ans seulement pour les motos dont le nombre a explosé dans la capitale ». Il souhaite réactiver la mise en place des Zapa ( zones d’action prioritaires pour l’air) où les véhicules polluants seront interdits et l’étendre jusqu’aux limites de l’A 86, incluant les villes de la Petite Couronne comme Vanves.

     

    Par contre, il ne suivra pas les Verts qui veulent « substituer des véhicules propres aux véhicules à moteur diesel », en  visant les automobiles de la Mairie de Paris, des agences de location, les taxis et les bus de la RATP qui fonctionnent à 60% au diesel. « C’est une question de santé publique. En juin, l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) a classé les particules émises par les moteurs diesel comme cancérogènes. Or, depuis le début de l’année, Airparif a enregistré 22% de pollution aux particules dans le centre de Paris » indiquent les élus EELV. Mais voilà «interdire la circulation des véhicules diesel à Paris dans un délai rapproché reviendrait donc à rendre impossible la majorité des livraisons et à empêcher les artisans d'exercer leurs activités professionnelles» constate t-on à la Mairie de Paris. « De même, un grand nombre d'usagers devraient changer leur voiture alors qu'ils n'ont pas les moyens ». Du coup, le maire renvoie la balle dans le camp du gouvernement pour qu'il réfléchisse à «la réduction progressive des avantages fiscaux actuellement accordés aux véhicules diesel».

     

    Tout en s’étant prononcé contre un péage urbain (comme à Londres), le maire de Paris  plaide en revanche pour l’instauration d’un péage sur les autoroutes gratuites de l’Ile de France, pour lutter notamment contre le trafic de transit des poids lourds autour de Paris. Sachant que les communistes franciliens ont toujours été contre. Il suffit de se rappeler des luttes épiques lors de l’aménagement de l’A4 voilà très longtemps dans le Val de Marne où cette question avait été soulevé d’avancer les péages aux portes de Paris.  Par contre, il souhaite prélever l’écotaxe poids lourds (une taxe nationale au kilomètre parcouru qui sera prélevée sur tous les véhicules de plus de 3,5 t) qui  s’appliquera sur le Périph dès juillet 2013. D’ailleurs il attend du gouvernement qu’il l’autorise à baisser la vitesse de 80 à 70km/h sur le Périph. Et il devrait étendre les zones 30 qui représentent 30% du territoire parisien autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels et  notamment à la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe, ou sur les grands axes comme l’avenue de Clichy ou les grands boulevards. Face aux critiques, Bertrand Delanoë rappelle  les précédentes mesures anti-voitures (réduction des voies de circulation, suppression des places de parking…) ont permis de diminuer le trafic automobile de 25% en dix ans.

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».